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jeudi 22 mars 2012

MOHAMMED MERAH : QUESTIONS SUR UN ASSAUT



MOHAMMED MERAH : QUESTIONS SUR UN ASSAUT

Par Jacques BENILLOUCHE


Mohammed Merah

Je ne suis pas expert en stratégie militaire ou policière mais 30 heures pour arriver à un résultat si décevant, c’est totalement injustifié. Donner l'assaut au premier jour aurait été suspect d'éliminer un témoin gênant. On pourrait exprimer l’hypothèse que des ordres auraient été donnés pour faire temporiser le tueur, pour l’exaspérer afin de l’amener à la décision extrême du suicide, car il s’agit bien d’un suicide au terme d’un assaut. On aurait pu utiliser un gaz innervant et inodore, durant la nuit, au moment où l’électricité était coupée. On aurait pu injecter, comme tous les agresseurs nocturnes des camping-cars ou des pavillons, un gaz soporifique introduit par une ouïe d'aération. Mais la police a préféré le combat d’homme à homme comme s’ils voulaient offrir au tueur une fin digne d’un combattant islamiste, les armes à la main.

L’IMPLANTATION ISLAMISTE EN FRANCE



L’IMPLANTATION ISLAMISTE EN  FRANCE 

Par Jacques BENILLOUCHE
            
Les victimes de Merah

            Avec la tuerie de Toulouse, les autorités françaises donnent l’impression qu’elles découvrent subitement le terrorisme islamiste dans leur pays. Pourtant, les israéliens les avaient mis en garde depuis plusieurs années, dans le cadre d’échanges entre services de renseignements, contre l’implantation des islamistes en France. Selon eux, le port de la burqa et le problème du voile ne sont que des prétextes qui n’ont rien à voir avec la volonté des islamistes d’embraser le sol français. Les israéliens connaissent parfaitement cette mouvance, ayant pris naissance en 1962 et manipulée par la Syrie et l’Egypte, parce que le Mossad l’avait alors totalement infiltrée. 

mardi 20 mars 2012

FRANCE-INTER : LA TUERIE DE TOULOUSE


FRANCE-INTER : LA TUERIE DE TOULOUSE


Bruno DEVIC revient, dans sa revue de presse du 20 mars 2012, sur l'attentat contre l'école Ozar Hatorah et cite l'article de J. BENILLOUCHE sur Slate.fr

samedi 17 mars 2012

ACCORDS D’ÉVIAN : LA GRANDE ILLUSION




ACCORDS D’ÉVIAN : LA GRANDE ILLUSION

Par Jacques BENILLOUCHE

La délégation algérienne de gauche à droite: Taïeb Boulharouf, Saad Dahlab, Mohammed Ben Yahya, Krim Belkacem, le colonel Amar Benaouda, Redha Malek, Lakhdar Ben Tobbal, M’Hammed Yazid, et Chawki Mostefaï

Le 18 mars 1962, il y a un demi-siècle, la France et le F.L.N (Front algérien de libération nationale) signaient à Évian la fin de la Guerre d’Algérie. La Suisse avait été partie prenante dans l’organisation de ce sommet en accueillant les deux délégations et en jouant les bons offices. La signature de ces accords a conduit à l’indépendance de l’Algérie, le 5 juillet 1962.

jeudi 15 mars 2012

ISRAËL : UNE BONNE ACCROCHE par Gérard AKOUN




ISRAËL : UNE BONNE ACCROCHE

Par Gérard AKOUN
Judaïques FM

Dans une ferme aquacole du Kibboutz Mashabé Sade en plein désert. L'eau est puisée à 1200 m de profondeur. Elle est salée.
Cliquer sur le triangle noir pour écouter la chronique

Le Monde du dernier week-end, en date des 11 et 12 mars a consacré trois articles, pas moins, à Israël  et ce n’était pas pour lui tresser des couronnes : le premier concernait l’actualité immédiate et titrait «bombardements meurtriers d’Israël sur la bande de Gaza» ; le second avait un titre accrocheur «Hold-up télévisuel à Ramallah» à propos de la fermeture de deux stations de télévision palestinienne ; le troisième dans les pages Géo et Politique, pour  annoncer la tenue  cette semaine du Forum  Mondial de l’Eau à Marseille,  avait un titre aussi accrocheur «En Cisjordanie, même l’eau est une arme» et démontrait, carte à l’appui, la stratégie d’appropriation de l’eau par Israël. Je comprends qu’il faille, pour l’édition du week-end, trouver des sujets qui fassent vendre, des sujets qui  passionnent et c’est le cas dés que l’on parle d’Israël et des palestiniens et que l’on dénonce Israël, mais trois articles, certes dans des rubriques différentes mais du même auteur, c’est excessif.

Pénurie d’eau


Kibboutz Revivim : l’unique oliveraie au monde irriguée à l’eau saumâtre, dans le désert du Néguev, qui couvre la moitié sud d’Israël.

France-Inter, lundi dans son émission du matin, a choisi d’illustrer la pénurie d’eau potable dans le monde par un reportage dans la vallée du Jourdain !!!! Il est vrai qu’entre 800 millions et un milliard de personnes, dans le monde, ne bénéficient d’aucune source d’eau potable, et que deux autres milliards ne disposent pas, selon les statistiques des Nations-Unies, d’une eau exempte de bactéries. Il y a certainement des problèmes dans la répartition de l’eau entre voisins israéliens et palestiniens mais la Cisjordanie n’est pas l’endroit où la population souffre, le plus, du manque d’eau potable, et où les gens meurent de maladies dues à la consommation  d’une eau polluée. La rédaction de France-Inter a dû considérer, qu’en prenant pour exemple les palestiniens, ses auditeurs seraient plus attentifs à ce problème gravissime que s’ils devaient écouter un reportage sur un lointain pays d’Afrique ou d’Asie. Je ne vais pas polémiquer sur le corps des articles, ou sur le contenu du reportage, les israéliens  sont loin d’être  irréprochables, mais ils ne sont pas toujours coupables et les palestiniens toujours innocents. Mais conforter les uns dans le rôle de victime et persister à maintenir  les autres dans celui de bourreau, ne contribuera pas à régler le conflit.
Les israéliens sont très sensibilisés à la rareté de l’eau. Ils ont, donc, exploré des pistes nouvelles qui leur permettent, par exemple, de cultiver en serre en arrosant leurs cultures, goutte à goutte, avec de l’eau saumâtre. Ils sont très en avance pour tout ce qui concerne les cultures sur des sols semi désertiques ou même désertiques. Ils font profiter de nombreux pays de leur avance technologique, leurs experts se retrouvent en Chine, en Amérique du sud, en Afrique…. il est bien dommage qu’ils ne puissent en faire bénéficier  leurs voisins immédiats. Ils avaient laissé, en évacuant Gaza, des serres en état de fonctionnement ; le Hamas s’est empressé de les détruire. Il fallait effacer  toute trace de l’occupation israélienne. C’est dire le poids du nationalisme, de la religion, le gouffre qui sépare palestiniens et israéliens.

Surenchères

Le temps ne joue pas en faveur des palestiniens, d’autant que divisés, se livrant à des surenchères, se glorifiant de victoires imaginaires, ils se retrouvent sous la tutelle des monarchies du Golfe, de l’Egypte et, pour une partie d’entre eux, sous celle de l’Iran ; et ces pays les utiliseront à leur profit. Il ne joue pas plus en faveur d’Israël, contrairement à ce que l’on pourrait penser ; ses forces armées sont toujours les plus puissantes mais, à Gaza et au Sud Liban, ses adversaires disposent d’armes de plus en plus sophistiquées, à plus grande portée et plus faciles à manier. La seule issue à cette guerre de cent ans est celle de deux états coexistant côte-à-côte dans des frontières sures et reconnues. Faudra t-il de nouvelles guerres, un embrasement général du Proche et du Moyen Orient pour que cette solution s’impose aux deux principaux belligérants que sont les israéliens et les palestiniens ?  C’est une hypothèse à ne plus écarter. 

mardi 6 mars 2012

SLATE - Iran: Obama et Netanyahou ne peuvent cacher leurs profondes divergences


SLATE - Iran: Obama et Netanyahou ne peuvent cacher leurs profondes divergences
par Jacques BENILLOUCHE

En dépit des signes d'apaisement, Washington et Jérusalem restent profondément divisés sur la façon de faire face à la menace nucléaire iranienne.



Barack Obama a rencontré solennellementle Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, le 5 mars 2012 à Washington. Les deux dirigeants ont confronté directement leurs points de vue sur le programme d'armement nucléaire iranien et la façon d'y mettre un terme....

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samedi 3 mars 2012

CRISE HUMANITAIRE DE GAZA : UN CHOIX POLITIQUE



CRISE HUMANITAIRE DE GAZA : UN CHOIX POLITIQUE
Par Jacques BENILLOUCHE

                 
Gaza Photo : alresalah

          Avec la saison du froid et les pluies inhabituelles dans la région, de nombreuses photos circulent pour dénoncer que Gaza est au bord de la crise humanitaire. Il est certes difficile de rester insensible à la misère humaine et à la souffrance d’une population qui souffre. Les rues inondées, l’absence d’égouts d’évacuation conformes aux règles élémentaires, des trottoirs inexistants et des quartiers insalubres concourent à donner une vision catastrophique du destin des arabes de la bande. Gaza, cependant, n’aurait rien à envier à la ville de Naplouse que nous avons visitée il y a quelques semaines et qui semble elle-aussi volontairement à l’abandon parce que l’argent est utilisé à d’autres fins.

Coupures d’électricité


Centrale électrique Gaza

Israël est bien sûr montré du doigt et accusé de la détérioration de la situation. Or selon les dirigeants du Hamas, la centrale électrique de Gaza a été arrêtée par manque de combustible, en provenance d'Égypte, entrainant des coupures d’électricité. L'ingénieur Walid Saad Sayel, directeur général de l'usine électrique de Gaza, explique cette carence par les «dissensions politiques internes et a appelé toutes les parties concernées à ne pas utiliser le secteur énergétique dans la crise politique». L’argent ne manque pas puisque l’Union Européenne paie tous les mois 10 millions d’euros pour le coût du carburant fourni par Israël vers la centrale électrique de Gaza. Mais pour limiter la corruption, l’UE a décidé de verser cette somme directement à l’Autorité palestinienne de Ramallah qui l’utilise pour faire pression, en tardant à verser au Hamas le coût du combustible.
Pour des raisons politiques, les islamistes de Gaza ont décidé, en janvier 2011, de cesser de s’approvisionner en combustible auprès d’Israël et ont préféré l’importer depuis l’Egypte. La souffrance des civils palestiniens est donc aggravée, en cette saison froide, par la seule volonté des clans palestiniens de Gaza et de Cisjordanie. Les coupures ont également touché lourdement les commerces tandis que les produits surgelés disparaissent progressivement du marché. Aboul-Omrein, directeur de l’information au Département de l’Energie à Gaza, confirme que les discussions avec l’Egypte sur la fourniture du diesel nécessaire pour faire fonctionner la centrale n’ont donné «que des promesses non tenues» qui ont mené au black-out. Le système D permet cependant à des gazaouis d’utiliser des brûleurs à kérosène pour remplacer l’électricité, avec tous les risques que cela comporte.

Risques sanitaires


Gaza, éclairage à la bougie

Le Directeur des relations publiques, Ashraf Al-Qudra, tente de noircir la situation en mettant en garde l’occident sur les risques sanitaires dans les hôpitaux où 100 bébés en couveuses et 404 patients risquent de pâtir de l’absence d’électricité dans les équipements médicaux. Mais les hôpitaux ne sont pas seuls à se faire du souci : 200 puits, 40 pompes pour les eaux usées, quatre usines de traitement des eaux usées et 10 grandes stations d’épuration risquent de s’arrêter si la crise n’est pas résolue. 
Hôpital de gaza
Cependant, il est une constante des dirigeants du Hamas de faire pleurer dans les chaumières sur le sort des enfants et des vieillards alors qu’il s’agit d’une guerre interne entre palestiniens. Alors comme d’habitude, on accuse le blocus de Gaza imposé par Israël d’être à l’origine de tous les maux tandis que des centaines de camions traversent tous les jours les postes de contrôle entre Gaza et Israël.
Le gouvernement du Hamas pointe le manque d’argent pour justifier la baisse de 33 euros imposée aux fonctionnaires pour payer la facture électrique qui s’est accrue parce que les circuits d’approvisionnement ne sont pas normaux. La Ligue Arabe avait pourtant proposé au Hamas une connexion au réseau régional de sept pays arabes mais les factions palestiniennes ne sont pas tombées d’accord.  Mahmoud Abbas impose d’abord une véritable réconciliation entre «frères» avant de signer tout accord avec Gaza.

Budget mal utilisé


SA-24

Mais le Hamas ne manque pas d’argent. Il oriente mal son budget car il le dépense à des fins militaires, au détriment de sa population qui reste privée du minimum vital au nom du combat à préparer contre Israël. Il  a acheté auprès des libyens des dizaines de missiles russes SA-7 et SA-24 (version du Stinger américain) qu’il compte utiliser contre les avions civils. Un seul missile pourrait permettre de subvenir aux besoins de dizaines de familles pendant une année. Il a acquis d’autre part des centaines de roquettes Grad, des missiles antichars et des armes de tout calibre. 
L’acquisition de mines marines, capables de dériver, a pour but de semer le trouble en Méditerranée. L’argent est gaspillé en grande quantité pour des objectifs militaires alors que la bande de Gaza a besoin d’investissements civils pour redonner goût à la vie à une population qui vit sous le joug islamique et qui reste l’enjeu d’une querelle entre factions palestiniennes.
Alors, les photos sont certes tristes à voir, surtout celles où l’on ne montre que des femmes et des enfants dans la misère. Mais la volonté des dirigeants du Hamas de figer vers le bas une situation dramatique  a un but purement politique. Ils veulent maintenir un abcès de fixation dans la région afin de justifier les tirs quotidiens de roquettes vers le sud d’Israël. Cependant, en éclairant ainsi l’opinion occidentale, elle pourrait ne plus être dupe de la mise en scène de l’horreur à des fins politiques.